Histoire de la ville

Il est fait état pour la première fois du château d'Hanvoile en 1180. Le dernier château, datant de l'époque de François Ier et qui se trouvait au sud du village, a été détruit en 1808.
Louis Graves indique : « L'église fut brûlée en 1472 par les Bourguignons après le siège de Beauvais; réédifiée dans le siècle suivant, elle fut consacrée le 22 mars 1522 par Jean de Pleurs , évêque de Riom , en l'absence du diocésain.
Le chapitre Saint-Barthelemy [de Beauvais] fît rebâtir le chœur en entier; les habitants reconstruisirent la nef et le porche ».
La terre d'Hanvoile appartenait sous Louis XIV à la maison de Monceaux d'Auxi, originaire de Flandre, qui s'établit au XV ème siècle dans le Beauvaisis. Une partie de la terre et du château relevait du comte de Clermont.
Hanvoile est connu dès l'époque de Louis XIV pour la filature des laines et la confection de grosses étoffes ou serges, qui occupent 90 personnes à certaines périodes de l'année. Des lettres-patentes du 22 juillet 1780 réglementent les caractéristiques des étoffes, et notamment leur largeur. Ovide Mancel créé en 1786 le tissage d'un autre tissu, appelé molleton rayé avec une chaîne| de fil et une trame en bourre de laine. Cette activité est réalisée en 1830 par onze petites fabriques qui emploient environ soixante-dix personnes.
M. Machue-Levasseur crée en 1830 une filature mécanique composée de deux mule-jennys et de deux paires de cardes, qui occupe une douzaine de personnes.
En 1836, on note au village un moulin à vent en pierre, neuf pressoirs à cidre une sablonnière, des carrières, une fabrique d’étoles de laine et de molletons. A cette époque, la commune dispose d'un presbytère et d'une école. La production agricole moyenne annuelle est alors de 768 hl de blé, 864hl de méteil, 288 de seigle, 551 hl d'orge et 2 990 hl d'avoine. Vingt chèvres et chevreaux sont alors recensés.
Le village est relié au réseau téléphonique en 1913.